Rouge Vivier est une compagnie théâtrale professionnelle.
Créée en 2003, la compagnie se dédie à la Langue des Signes Française (LSF), mais pas seulement. Son champ d’expresssion est très diversifié : les intervenants de Rouge Vivier sont comédiens, conteurs, musiciens, graphistes, photographes, plasticiens, performeurs. Ils sont aussi formateurs.
Certains sont entendants, d’autres sont sourds.
Tous soutiennent la diffusion de la Langue des Signes Française.
Rouge Vivier crée des spectacles bilingues LSF-Français, et défend le principe de la mixité du public, tant par ses créations que dans son action de formation.
Rouge Vivier a étendu son champ d’action aux musées : organisation ludique de visites en langage gestuel naturel, conception de visioguides (pour le public sourd) et d’audio-descriptions (pour le public déficient visuel).
Rouge Vivier a une licence de producteur et de diffuseur de spectacles vivants. La compagnie peut ainsi présenter ses créations et performances dans des lieux hétéroclites : salles de spectacle, mais aussi bibliothèques, écoles, bars et restaurants, lieux de plein air etc.
Rouge Viver a également une licence de formation qui lui permet d’intervenir au sein d’institutions et dans le monde de l’entreprise.
Rouge Vivier vit entièrement de ses activités et productions.
Vivier : n.m. – XIIè siècle ; latin Vivarium, de Vivus (Vivant). Bassin d’eau constamment renouvelée, aménagé pour la conservation, l’engraissement et l’élevage du poisson ou des crustacés cf.Alevinier, Anguillère, Boutique, Clayère. Truites en vivier. – Par métaphore, « On découvre ce qu’on crée, ce qu’on rêve, ce qu’on pêche dans le vivier du songe. » (Romain Rolland). – Figuré, Milieu, cadre favorable au développement d’idées, de personnalités… (cf.Pépinière) Vivier de talent.
En créant des spectacles bilingues, Rouge Vivier s’adresse à un public mixte.
La démarche de la compagnie a deux objectifs :
– faire découvrir au public sourd la langue des poètes et des conteurs,
– faire découvrir au public entendant, qu’il soit grand ou petit, la force théâtrale de la langue des signes.
C’est une langue spatiale avec une grammaire cinématographique. Elle construit le propos dans une succession de plans, comme au cinéma : plan rapproché, plan lointain et changement d’axe en fonction du sujet de la phrase… Par le geste, le récit se découpe dans l’espace.
Le geste devient poésie à son tour, il éveille les sens et l’imaginaire.